La friterie – ou « friture », ou encore « fritkot », comme nous disons en « Belge » - est une micro-entreprise familiale où l’exploitant est en contact direct avec le client qui est servi à la demande et sur mesure.
Des lieux uniques
La Belgique compte près de 5000 friteries, soit une ou plusieurs dans chaque village, voire chaque quartier.
Le savoir-faire du frituriste est un élément essentiel de la Culture Fritkot, autant que la diversité, car « la frite parfaite » n’existe pas. Chaque friterie est unique : elle a ses adeptes, qui en apprécieront le goût et la cuisson des frites, l’emplacement, le service, l’assortiment ou l’atmosphère en général.
Tout en étant très reconnaissable, chaque friterie est différente tant au niveau de « l’architecture » que de sa décoration et de l’aménagement.
Elle reflète la personnalité du frituriste, personnage souvent atypique qui, s’il ne tient pas (toujours) compte des grands principes marketing ni de la logique commerciale, en retire bien souvent un charme « hors du temps ».
Tout comme dans les cafés populaires, à la friterie, il n’y a pas de place pour les « chichis », ni pour l’uniformité.
Les fritkots ont résisté à la vague de la globalisation qui caractérise le monde du fast-food. Même s’il s’inscrit également dans le secteur de la restauration rapide, le fritkot est en fait à l’antipode du fast-food.
Cette diversité qui caractérise la Culture Fritkot belge doit absolument être préservée.
À la belge
La Culture Fritkot fait également partie de notre style de vie « à la belge ».
25% des Belges se rendent à la friterie au moins une fois par semaine et quasi 80% plusieurs fois par an.
Outre qu’il propose des cornets de frites à consommer sur place ou à emporter, le fritkot est un lieu de rencontre, de convivialité et de souvenirs où il fait bon jouir de choses simples.
Bien qu’informelle, la culture frituresque répond à certaines règles et, pour bon nombre de Belges, il s’agit d’un rituel.
Ainsi, d’aucuns ont un jour fixe de la semaine pour rendre visite à leur fritkot, d’autres l’associent à la célébration d’une victoire (ou défaite) sportive de leur club de foot ou s’y rendent après le théatre ou le concert. On y va seul, en famille, entre copains et on y rencontre régulièrement les mêmes personnes qui partagent le même rituel.
Souvent, nous y commandons « comme d’habitude ». Cela fait du bien, que certaines choses semblent immuables...
L'importance socio-culturelle de la Culture Fritkot
Le Fritkot est un lieu de rencontre informel ouvert à tout le monde et où chacun se rend quel que soit son statut social, en faisant fi de ses origines ou de ses convictions.
Les clients y font la file, ensemble, au beau milieu des passants.
Un fritkot dégage une nostalgie pourtant bien vivante et cette atmosphère lui procure une âme.
C’est un des derniers lieux où l’on peut parler avec ses voisins, mais également « des étrangers » qui, le temps "d’une frite", rejoignent la tribu frituresque.
C’est une salle d’attente remplie de désir et de convivialité…
À l'exception des zones frontalières du Nord de la France et du Sud des Pays-Bas, la culture du Fritkot ne se retrouve nulle part ailleurs qu’en Belgique.
Le premier réflexe du Belge rentrant de l’étranger n’est-il pas de se précipiter à la baraque?
Le cornet de frites constitue, avec la bière et le chocolat, la trinité belge par excellence et nous pouvons en être fiers.
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